Les années Clark 1956-1965 - Livre
Auteur(s) | Crombac G |
Édition | E.T.A.I. |
Le résumé
Mercedes s'étant retiré de la compétition à la fin de la saison 1955, les deux saisons suivantes virent Fangio poursuivre sa chevauchée triomphante sur Ferrari en 1956, Maserati en 1957.
Mais les constructeurs britanniques allaient alors émerger et si Mike Hawthorn décrochait le titre en 1958, le titre "constructeur", nouvellement créé, récompensait la marque anglaise Vanwall par addition des points de ses pilotes.
En 1959 et 1960, Cooper, qui avait "redécouvert" la voiture à moteur central arrière, s'imposa sans coup férir. Dès lors, les Britanniques prenaient l'ascendant et Ferrari ne reconquit plus jamais la suprématie qui avait été la sienne en 1952-1953. Cooper avait eu le mérite de construire des voitures à moteur central ; mais ne suffisait plus : les constructeurs, qui avaient enfin découvert les secrets de la tenue de route, se lancèrent dans des épures de suspension indépendante de plus en plus sophistiquées, en même temps que les manufacturiers de pneumatiques accompagnaient ces travaux avec des résultats spectaculaires.
La cylindrée de la F1 était descendue a 1500 cm3 en 1961 : si Ferrari reprit l'avantage durant cette saison, c'est uniquement parce que les Anglais s'étaient battus contre cette cylindrée et, croyant avoir gain de cause, ne s'étaient pas préparés pour elle. Lorsqu'il comprirent leur erreur, la lutte se circonscrivit à un duel entre Lotus et BRM.
Jim Clark, le pilote de Lotus, remporta dix-neuf Grands Prix sur les trente-neuf qu'il disputa de 1962 à 1965.
Deux fois couronné, il ne perdit le titre qu'à cause d'une défaillance mécanique mineure dans la dernière course de la saison. En 1962, C'est Graham Hill (BRM) qui en profita.
Il aurait dû en être de même en 1964 s'il n'avait été sorti de la piste par la Ferrari de Bandini, ce qui donna le titre à son coéquipier John Surtees
Mais les constructeurs britanniques allaient alors émerger et si Mike Hawthorn décrochait le titre en 1958, le titre "constructeur", nouvellement créé, récompensait la marque anglaise Vanwall par addition des points de ses pilotes.
En 1959 et 1960, Cooper, qui avait "redécouvert" la voiture à moteur central arrière, s'imposa sans coup férir. Dès lors, les Britanniques prenaient l'ascendant et Ferrari ne reconquit plus jamais la suprématie qui avait été la sienne en 1952-1953. Cooper avait eu le mérite de construire des voitures à moteur central ; mais ne suffisait plus : les constructeurs, qui avaient enfin découvert les secrets de la tenue de route, se lancèrent dans des épures de suspension indépendante de plus en plus sophistiquées, en même temps que les manufacturiers de pneumatiques accompagnaient ces travaux avec des résultats spectaculaires.
La cylindrée de la F1 était descendue a 1500 cm3 en 1961 : si Ferrari reprit l'avantage durant cette saison, c'est uniquement parce que les Anglais s'étaient battus contre cette cylindrée et, croyant avoir gain de cause, ne s'étaient pas préparés pour elle. Lorsqu'il comprirent leur erreur, la lutte se circonscrivit à un duel entre Lotus et BRM.
Jim Clark, le pilote de Lotus, remporta dix-neuf Grands Prix sur les trente-neuf qu'il disputa de 1962 à 1965.
Deux fois couronné, il ne perdit le titre qu'à cause d'une défaillance mécanique mineure dans la dernière course de la saison. En 1962, C'est Graham Hill (BRM) qui en profita.
Il aurait dû en être de même en 1964 s'il n'avait été sorti de la piste par la Ferrari de Bandini, ce qui donna le titre à son coéquipier John Surtees