50 ans de formule 1 : Les grands constructeurs dans la course 1989 - 1999 - Livre
Auteur(s) | Johnny Rives, Anne Giuntini et Arnaud Chambert-Protat |
Édition | ETAI |
Le résumé
Volume 5 dans la collection des 50 ans de la formule.
Une œuvre monumentale qui offre une vision complète, didactique et encyclopédique complète sur une histoire qui s'achève sur la dernière décennie, celle qui a vu les grands constructeurs reprendre pied dans un monde qu'ils avaient eu tendance à délaisser au profit (et le mot est loin d'être péjoratif) de géniaux artisans.
L'improvisation n'est plus de mise, et la technologie demande désormais des investissements colossaux qui ne laisse plus la moindre place à ceux qui avaient animé les paddocks lors des précédentes décennies. Ferrari, Honda, Mercedes, Ford et le revenant Renault vont se livrer à des combats qui n'ont plus rien d'épique, malgré quelques mémorables passes d'armes entre Prost et Senna, ou entre Mansell et Prost.
On double de plus en plus difficilement sur des circuits où l'on va de plus en plus vite malgré des réglements censés limiter la vitesse, et donc les risques...
Ce qui n'empêchera pas le tragique accident de Senna, le 1er mai 1994 sur le circuit de San Marin, lors d'un week-end marqué par la spectaculaire sortie de route de Barrichello aux essais et par la mort de Roland Ratzenberger, aux essais du samedi. Depuis, la Formule 1 trompe son ennui à coups de changements de réglementations, d'amendes et de débats extra-sportifs en oubliant qu'elle a été autre chose qu'une simple vitrine pour sponsors avides d'image. Un sport, tout simplement.
Cette dérive, on la sent derrière cette ultime livraison signée Johnny Rives, Anne Giuntini et Arnaud Chambert-Protat.
Au fil des ans, le commentaire se fait de plus en plus neutre, feutré, se faisant discret sur l'arrivée des tricheries et l'attitude parfois très contestable de la FIA et de son président omnipotent Max Mosley.
Partant du principe qu'au final, l'histoire ne retient jamais que les palmarès, rarement la manière dont ils sont bâtis.
Ce septième volume (le numéro "5" dans la chronologie) est sans doute un peu moins empreint de l'émotion qui transparaissait dans les autres, la faute à l'histoire d'un sport qui a évolué vers le business à tout crin.
Mais il est tout aussi indispensable que les précédents pour comprendre les turbulences qui ont secoué ce petit monde, et continuent de l'animer.
- 400 pages
Une œuvre monumentale qui offre une vision complète, didactique et encyclopédique complète sur une histoire qui s'achève sur la dernière décennie, celle qui a vu les grands constructeurs reprendre pied dans un monde qu'ils avaient eu tendance à délaisser au profit (et le mot est loin d'être péjoratif) de géniaux artisans.
L'improvisation n'est plus de mise, et la technologie demande désormais des investissements colossaux qui ne laisse plus la moindre place à ceux qui avaient animé les paddocks lors des précédentes décennies. Ferrari, Honda, Mercedes, Ford et le revenant Renault vont se livrer à des combats qui n'ont plus rien d'épique, malgré quelques mémorables passes d'armes entre Prost et Senna, ou entre Mansell et Prost.
On double de plus en plus difficilement sur des circuits où l'on va de plus en plus vite malgré des réglements censés limiter la vitesse, et donc les risques...
Ce qui n'empêchera pas le tragique accident de Senna, le 1er mai 1994 sur le circuit de San Marin, lors d'un week-end marqué par la spectaculaire sortie de route de Barrichello aux essais et par la mort de Roland Ratzenberger, aux essais du samedi. Depuis, la Formule 1 trompe son ennui à coups de changements de réglementations, d'amendes et de débats extra-sportifs en oubliant qu'elle a été autre chose qu'une simple vitrine pour sponsors avides d'image. Un sport, tout simplement.
Cette dérive, on la sent derrière cette ultime livraison signée Johnny Rives, Anne Giuntini et Arnaud Chambert-Protat.
Au fil des ans, le commentaire se fait de plus en plus neutre, feutré, se faisant discret sur l'arrivée des tricheries et l'attitude parfois très contestable de la FIA et de son président omnipotent Max Mosley.
Partant du principe qu'au final, l'histoire ne retient jamais que les palmarès, rarement la manière dont ils sont bâtis.
Ce septième volume (le numéro "5" dans la chronologie) est sans doute un peu moins empreint de l'émotion qui transparaissait dans les autres, la faute à l'histoire d'un sport qui a évolué vers le business à tout crin.
Mais il est tout aussi indispensable que les précédents pour comprendre les turbulences qui ont secoué ce petit monde, et continuent de l'animer.
- 400 pages