Courses de légende, tome 3 : Le Mans - Livre
Auteur(s) | Denis Sire, William Pac |
Édition | Horizon illimité |
Le résumé
Samedi, 15h59. Comme chaque année à la mi-juin, le coeur des centaines de milliers de spectateurs venus dans la Sarthe s'arrête de battre. Dans quelques secondes, l
départ de la plus grande course d'endurance du monde va être donné. Devant les stands : les voitures, rangées en épi
De l'autre côté : les pilotes, prêts à s'élancer. 16h00 : c'est le sprint. Les pilotes sautent dans leur cockpit. Contact, les moteurs déchirent le silence tombé sur le circuit. Les cinquante voitures s'ébranlent, disparaissant une à une dans la courbe Dunlop. Instant magique de cette ronde de 24 Heures qui - hélas pour le spectacle ! - cédera sa place en 1970 à un départ en épi, pilote à bord, puis, l'année suivante, au départ lancé que nous connaissons aujourd'hui. Le Mans, dans les années 50-60, c'est aussi le défi lancé aux records de vitesse, dans l'interminable ligne droite des Hunaudières : 250, 300, 350 km/h ! C'est encore ces pilotes, ensablés à Mulsanne ou au Tertre Rouge, qui tentent de se dégager à l'aide d'une pelle. Le Mans, enfin, c'est la nuit, avec les lumières de la fête foraine et les traînées des phares qui percent inlassablement l'obscurité ; le petit jour, porteur d'espoir pour les concurrents encore en piste et la pluie, si fréquente à cette époque de l'année, qui rend la course encore plus incertaine, en tout cas plus dangereuse ; les ravitaillements et les pannes qu'on essaye de réparer, souvent en vain ; la joie des vainqueurs et la liesse populaire qui suit l'arrivée. Une fête à nulle autre pareille, dont constructeurs et pilotes ont toujours rêvé d'être roi..
départ de la plus grande course d'endurance du monde va être donné. Devant les stands : les voitures, rangées en épi
De l'autre côté : les pilotes, prêts à s'élancer. 16h00 : c'est le sprint. Les pilotes sautent dans leur cockpit. Contact, les moteurs déchirent le silence tombé sur le circuit. Les cinquante voitures s'ébranlent, disparaissant une à une dans la courbe Dunlop. Instant magique de cette ronde de 24 Heures qui - hélas pour le spectacle ! - cédera sa place en 1970 à un départ en épi, pilote à bord, puis, l'année suivante, au départ lancé que nous connaissons aujourd'hui. Le Mans, dans les années 50-60, c'est aussi le défi lancé aux records de vitesse, dans l'interminable ligne droite des Hunaudières : 250, 300, 350 km/h ! C'est encore ces pilotes, ensablés à Mulsanne ou au Tertre Rouge, qui tentent de se dégager à l'aide d'une pelle. Le Mans, enfin, c'est la nuit, avec les lumières de la fête foraine et les traînées des phares qui percent inlassablement l'obscurité ; le petit jour, porteur d'espoir pour les concurrents encore en piste et la pluie, si fréquente à cette époque de l'année, qui rend la course encore plus incertaine, en tout cas plus dangereuse ; les ravitaillements et les pannes qu'on essaye de réparer, souvent en vain ; la joie des vainqueurs et la liesse populaire qui suit l'arrivée. Une fête à nulle autre pareille, dont constructeurs et pilotes ont toujours rêvé d'être roi..