Courses de légendes, ( le coffret des 3 Tomes ) - Livre
Auteur(s) | Denis Sire, William Pac |
Édition | Horizon Illimité |
Le résumé
Courses de légende, tome 1 : Indianapolis
Dans les années 50, afin de tenter un louable rapprochement entre la Formule 1 du "vieux continent" et les roadsters américains, les 500 Miles d'Indianapolis étaient ainsi inscrits au calendrier du championnat du monde. Mais il faudra attendre le début des années 60 et l'apparition des monoplaces anglaises à moteur arrière - Jack Brabham et sa Cooper-Climax en 1961, Jim Clark et sa Lotus-Ford à partir de 1963 - pour que les Américains, jusqu'alors maîtres dans leur jardin, se mettent à trembler pour de bon. En 1965, Clark remportait ainsi son deuxième titre de champion du monde de F1 et créait la sensation en s'imposant à Indianapolis. Avec les 500 Miles d'Indianapolis, on entre dans une autre dimension. Celle des courses à l'américaine, organisée comme un show, avec parades en tout genre, lâcher de ballons et majorettes. Pas question ici de tracé urbain, mais d'un ovale, ou plus exactement d'un rectangle, avec quatre virages à 90°, entouré de vastes tribunes, où se massent 400 000 personnes.
Unique épreuve disputée sur ce circuit, les 500 Miles d'Indianapolis profitèrent de l'immense publicité qu'engendraient les très importants prix disputés. Formidable défi à la vitesse, Indianapolis donnera naissance, à quelques uns des plus beaux monstres jamais vus sur une piste. Pour un pilote américain, en tout cas, nul doute qu'Indy a toujours représenté la conquête suprême, celle qui permet d'entrer dans le cercle très fermé des anciens vainqueurs de l'épreuve et de bénéficier des honneurs liés à cette distinction : le port de la bague exclusive et le privilège d'avoir nom et visage sculptés à tout jamais sur le mythique trophée Borg Warner.
Courses de légende, tome 2 : Monaco
Dans la hiérarchie des Grand Prix de Formule I, Monaco occupe la plus haute place. Difficulté du circuit, tracé dans les rues étroites et sinueuses de la Principauté, prestige et beauté du site, accroché à flanc de montagne, les pieds dans les eaux bleues de la Méditerranée, avec son casino et ses palaces, ancienneté de l'épreuve enfin, dont la première édition remonte à 1929 : tout concourt à faire de ce Grand Prix le plus convoité de tous. Même si certains pilotes ont pu critiquer le danger de ce circuit, où la moindre faute équivaut à taper les balustrades ou les rails de sécurité (certains, comme Ascari en 1955, plongèrent même dans les eaux du port !), ou bien encore la difficulté de dépasser, les plus grands champions - à quelques exceptions près comme Jim Clark - s'y sont imposés. Délicieusement anachronique dans un monde qui a aujourd'hui troqué la plupart des anciens circuits contre des tracés plus modernes et plus sûrs, le Grand Prix de Monaco représente le type même du circuit de pilotes, où les qualités intrinsèques de l'homme prennent le pas sur celle de la machine.
Courses de légendes, tome 3 : Le Mans
Samedi, 15h59. Comme chaque année à la mi-juin, le cœur des centaines de milliers de spectateurs venus dans la Sarthe s'arrête de battre. Dans quelques secondes, le départ de la plus grande course d'endurance du monde va être donné. Devant les stands : les voitures, rangées en épi. De l'autre côté : les pilotes, prêts à s'élancer.
16h00 : c'est le sprint. Les pilotes sautent dans leur cockpit. Contact, les moteurs déchirent le silence tombé sur le circuit. Les cinquante voitures s'ébranlent, disparaissant une à une dans la courbe Dunlop. Instant magique de cette ronde de 24 Heures qui - hélas pour le spectacle ! - cédera sa place en 1970 à un départ en épi, pilote à bord, puis, l'année suivante, au départ lancé que nous connaissons aujourd'hui. Le Mans, dans les années 50-60, c'est aussi le défi lancé aux records de vitesse, dans l'interminable ligne droite des Hunaudières : 250, 300, 350 Km/h ! C'est encore ces pilotes, ensablés à Mulsanne ou au Tertre Rouge, qui tentent de se dégager à l'aide d'une pelle. Le Mans, enfin, c'est la nuit, avec les lumières de la fête foraine et les traînées des phares qui percent inlassablement l'obscurité ; le petit jour, porteur d'espoir pour les concurrents encore en piste et la pluie, si fréquente à cette époque de l'année, qui rend la course encore plus incertaine, en tout cas plus dangereuse ; les ravitaillements et les pannes qu'on essaye de réparer, souvent en vain ; la joie des vainqueurs et la liesse populaire qui suit l'arrivée. Une fête à nulle autre pareille, dont constructeurs et pilotes ont toujours rêvé d'être roi...
Dans les années 50, afin de tenter un louable rapprochement entre la Formule 1 du "vieux continent" et les roadsters américains, les 500 Miles d'Indianapolis étaient ainsi inscrits au calendrier du championnat du monde. Mais il faudra attendre le début des années 60 et l'apparition des monoplaces anglaises à moteur arrière - Jack Brabham et sa Cooper-Climax en 1961, Jim Clark et sa Lotus-Ford à partir de 1963 - pour que les Américains, jusqu'alors maîtres dans leur jardin, se mettent à trembler pour de bon. En 1965, Clark remportait ainsi son deuxième titre de champion du monde de F1 et créait la sensation en s'imposant à Indianapolis. Avec les 500 Miles d'Indianapolis, on entre dans une autre dimension. Celle des courses à l'américaine, organisée comme un show, avec parades en tout genre, lâcher de ballons et majorettes. Pas question ici de tracé urbain, mais d'un ovale, ou plus exactement d'un rectangle, avec quatre virages à 90°, entouré de vastes tribunes, où se massent 400 000 personnes.
Unique épreuve disputée sur ce circuit, les 500 Miles d'Indianapolis profitèrent de l'immense publicité qu'engendraient les très importants prix disputés. Formidable défi à la vitesse, Indianapolis donnera naissance, à quelques uns des plus beaux monstres jamais vus sur une piste. Pour un pilote américain, en tout cas, nul doute qu'Indy a toujours représenté la conquête suprême, celle qui permet d'entrer dans le cercle très fermé des anciens vainqueurs de l'épreuve et de bénéficier des honneurs liés à cette distinction : le port de la bague exclusive et le privilège d'avoir nom et visage sculptés à tout jamais sur le mythique trophée Borg Warner.
Courses de légende, tome 2 : Monaco
Dans la hiérarchie des Grand Prix de Formule I, Monaco occupe la plus haute place. Difficulté du circuit, tracé dans les rues étroites et sinueuses de la Principauté, prestige et beauté du site, accroché à flanc de montagne, les pieds dans les eaux bleues de la Méditerranée, avec son casino et ses palaces, ancienneté de l'épreuve enfin, dont la première édition remonte à 1929 : tout concourt à faire de ce Grand Prix le plus convoité de tous. Même si certains pilotes ont pu critiquer le danger de ce circuit, où la moindre faute équivaut à taper les balustrades ou les rails de sécurité (certains, comme Ascari en 1955, plongèrent même dans les eaux du port !), ou bien encore la difficulté de dépasser, les plus grands champions - à quelques exceptions près comme Jim Clark - s'y sont imposés. Délicieusement anachronique dans un monde qui a aujourd'hui troqué la plupart des anciens circuits contre des tracés plus modernes et plus sûrs, le Grand Prix de Monaco représente le type même du circuit de pilotes, où les qualités intrinsèques de l'homme prennent le pas sur celle de la machine.
Courses de légendes, tome 3 : Le Mans
Samedi, 15h59. Comme chaque année à la mi-juin, le cœur des centaines de milliers de spectateurs venus dans la Sarthe s'arrête de battre. Dans quelques secondes, le départ de la plus grande course d'endurance du monde va être donné. Devant les stands : les voitures, rangées en épi. De l'autre côté : les pilotes, prêts à s'élancer.
16h00 : c'est le sprint. Les pilotes sautent dans leur cockpit. Contact, les moteurs déchirent le silence tombé sur le circuit. Les cinquante voitures s'ébranlent, disparaissant une à une dans la courbe Dunlop. Instant magique de cette ronde de 24 Heures qui - hélas pour le spectacle ! - cédera sa place en 1970 à un départ en épi, pilote à bord, puis, l'année suivante, au départ lancé que nous connaissons aujourd'hui. Le Mans, dans les années 50-60, c'est aussi le défi lancé aux records de vitesse, dans l'interminable ligne droite des Hunaudières : 250, 300, 350 Km/h ! C'est encore ces pilotes, ensablés à Mulsanne ou au Tertre Rouge, qui tentent de se dégager à l'aide d'une pelle. Le Mans, enfin, c'est la nuit, avec les lumières de la fête foraine et les traînées des phares qui percent inlassablement l'obscurité ; le petit jour, porteur d'espoir pour les concurrents encore en piste et la pluie, si fréquente à cette époque de l'année, qui rend la course encore plus incertaine, en tout cas plus dangereuse ; les ravitaillements et les pannes qu'on essaye de réparer, souvent en vain ; la joie des vainqueurs et la liesse populaire qui suit l'arrivée. Une fête à nulle autre pareille, dont constructeurs et pilotes ont toujours rêvé d'être roi...