Spy Hunter : Nowhere To Run - Jeu vidéo
Éditeur | Midway |
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Le résumé
Dès les premières minutes, on comprend que Spy Hunter n'ira pas chercher bien loin, du moins d'un point de vue narratif. Mettant en scène un gros musclé pas très affable incarné par l'excellent acteur shakespearien, The Rock, le titre nous conte l'histoire originale de grands méchants mal rasés désireux de voler une technologie révolutionnaire à des américains arrogants. S'ensuivent courses-poursuites, échanges de coups de feu et rebondissements prévisibles à trente mètres. D'un côté on se sent presque rassuré lorsque l'on imagine ce qui pourrait se passer et que le déroulement des évènements nous donne raison. De ce point de vue là, Spy Hunter fait son travail avec un sérieux enviable. Vous retrouverez donc des trahisons, des amis qui glissent dans le camp ennemi pour mieux vous surprendre en vous révélant leur statut d'espion et des myriades de clichés donnant au soft un aspect téléfilm de deuxième partie de soirée sur M6. Tombant dans le "n'importe quoi" chronique, le soft accumule également les incohérences abasourdissantes, comme ces armées de soldats vêtus d'armures résistant aux volées de sulfateuses, que vous devrez détruire à mains nues. Si vous vous demanderez de longues minutes comment il est possible de briser un blindage avec de fragiles petits doigts, une autre question viendra à vous assez rapidement, concernant la mise en scène.