Fiche technique Renault 5 Turbo (1980-1982)
Catégorie | Modèle de série |
Années de production | 1980-1982 |
Production | 1690 exemplaire(s) |
Puissance fiscale | 6 chev. fisc. (CV) |
Énergie | Essence |
Présentation du modèle, précisions, informations complémentaires
Designer : Bertone (Marc Deschamps/Marcello Gandini).
Prix neuf : 125 000 FRF (19 056 € en valeur 1980 ou 62 334 € en valeur 2024).
Moteur : Renault CxJ (Cléon Fonte).
Boîte manuelle 5 rapports : Renault.
Production : fabriqué en France (pour la coque chez Renault à Flins dans les Yvelines, pour le montage et la peinture chez Heuliez à Cerizay dans les Deux-Sèvres) et destiné au marché européen de mi-1980 à mi-1982.
Remarques :
- bien qu’annoncée par la marque à 205 km/h, la vitesse n’atteint que 199 km/h ;
- la R5 turbo a été créée pour son homologation en compétition : un moteur turbo en position centrale arrière dans une caisse de R5, stricte deux places... une première chez Renault. Mais le revers de la médaille est que la marque au losange a pris la mauvaise habitude de marier des châssis bien préparés avec des moteurs archaïques. C'était déjà le cas pour l'Alpine-Renault A310 et son gros V6 plein d'inertie placé en porte-à-faux arrière comme une 4CV, délivrant à peine 150 ch. C'est encore le cas de la R5 Turbo qui embarque un moteur d'une autre époque à arbre à cames latéral !!! Placé à l'avant de la R5 Alpine Turbo, il était déjà peu fiable avec 110 ch, alors placé à l'arrière et poussé à 160 ch ! Prévue pour le rallye où les pointes de vitesse sont rares, la R5 Turbo de route souffre d'un Cx d'armoire normande et de problèmes de refroidissement. Impossible de suivre une simple R11 Turbo (115 ch) sur autoroute pendant plusieurs minutes sans voir l'aiguille de tempéartire monter vers le rouge ! Nous ne parlerons pas de la consommation gargantuesque, de la longévité et du prix des pièces (embrayage, pneus TRX, etc), de la caisse qui avait parfois tendance à se découper au niveau des vitres arrières (la motricité sans faille impose des contraintes énormes), ni du manque de couple à bas régime et de la brutalité de l'arrivée du turbo qui pouvait surprendre lors d'un rétrogradage juste avant une épingle (entraînant un "tout droit" probable). Il valait donc mieux s'en servir en compétition avec une équipe de mécaniciens autour de soi.
Prix neuf : 125 000 FRF (19 056 € en valeur 1980 ou 62 334 € en valeur 2024).
Moteur : Renault CxJ (Cléon Fonte).
Boîte manuelle 5 rapports : Renault.
Production : fabriqué en France (pour la coque chez Renault à Flins dans les Yvelines, pour le montage et la peinture chez Heuliez à Cerizay dans les Deux-Sèvres) et destiné au marché européen de mi-1980 à mi-1982.
Remarques :
- bien qu’annoncée par la marque à 205 km/h, la vitesse n’atteint que 199 km/h ;
- la R5 turbo a été créée pour son homologation en compétition : un moteur turbo en position centrale arrière dans une caisse de R5, stricte deux places... une première chez Renault. Mais le revers de la médaille est que la marque au losange a pris la mauvaise habitude de marier des châssis bien préparés avec des moteurs archaïques. C'était déjà le cas pour l'Alpine-Renault A310 et son gros V6 plein d'inertie placé en porte-à-faux arrière comme une 4CV, délivrant à peine 150 ch. C'est encore le cas de la R5 Turbo qui embarque un moteur d'une autre époque à arbre à cames latéral !!! Placé à l'avant de la R5 Alpine Turbo, il était déjà peu fiable avec 110 ch, alors placé à l'arrière et poussé à 160 ch ! Prévue pour le rallye où les pointes de vitesse sont rares, la R5 Turbo de route souffre d'un Cx d'armoire normande et de problèmes de refroidissement. Impossible de suivre une simple R11 Turbo (115 ch) sur autoroute pendant plusieurs minutes sans voir l'aiguille de tempéartire monter vers le rouge ! Nous ne parlerons pas de la consommation gargantuesque, de la longévité et du prix des pièces (embrayage, pneus TRX, etc), de la caisse qui avait parfois tendance à se découper au niveau des vitres arrières (la motricité sans faille impose des contraintes énormes), ni du manque de couple à bas régime et de la brutalité de l'arrivée du turbo qui pouvait surprendre lors d'un rétrogradage juste avant une épingle (entraînant un "tout droit" probable). Il valait donc mieux s'en servir en compétition avec une équipe de mécaniciens autour de soi.
Fiche technique
Moteur
Type | 4 cylindres en ligne |
Disposition | Longitudinale centrale arrière |
Soupapes | 8 soupapes |
Cylindrée | 1397 cm³ |
Alésage x course | 76 x 77 mm |
Compression | 7.0:1 |
Distribution | Arbre à cames latéral et soupapes en tête |
Alimentation | Injection indirecte Bosch K-Jetronic |
Suralimentation | Turbo Garrett T3 0.86 bar |
Puissance | 160 ch à 6000 tr/min |
Couple | 209 Nm à 3500 tr/min |
Transmission
Type | Propulsion |
Boîte de vitesses | Manuelle 5 rapports |
Châssis et roues
Direction | Crémaillère |
Diamètre de braquage | 10.9 mètres |
Suspensions avant | Doubles triangles superposés, barre de torsion longitudinales, barre antiroulis |
Suspensions arrière | Doubles triangles superposés, ressorts hélicoïdaux |
Freins avant | Disques ventilés (260 mm) |
Freins arrière | Disques ventilés (260 mm) |
Pneus avant | 190/55 HR 340 |
Pneus arrière | 220/55 VR 365 |
Dimensions
Longueur | 3664 mm |
Largeur | 1752 mm |
Hauteur | 1323 mm |
Empattement | 2430 mm |
Voie avant | 1346 mm |
Voie arrière | 1474 mm |
Poids | 970 kg |
Réservoir | 93 litres |
Cx | 0.46 |
SCx | 0.89 m² |
Performances
Vitesse maximale | 199 km/h |
0-100 km/h | 6.6 secondes |
0-160 km/h | 18.3 secondes |
400 mètres D.A. | 14.7 secondes |
1000 mètres D.A. | 27.5 secondes |
Rapport poids/puissance | 6,063 kg/ch |
Rapport puissance/litre | 114,531 ch/litre |
Conso. extra-urbaine | 7.3 litres au 100 |
Conso. urbaine | 11 litres au 100 |
Conso. mixte | 9.5 litres au 100 |