L'enthousiasme soulevé par le concept au Salon de Genève 2005 avait incité Morgan à prendre la décision de le produire en petite série.
Censée commencer en Janvier 2008, c'est avec un petit retard qu'entre en production la Morgan AeroMax. 100 exemplaires seulement seront fabriqués, au rythme d'un à deux véhicules par semaine.
Rares sont les constructeurs acceptant de révéler l’identité de leurs clients riches et célèbres, pour des raisons évidentes de sécurité. Cependant, il arrive qu’il y ait certaines exceptions à cette règle.
Morgan a annoncé avoir construit initialement l’AeroMax pour Eric I Sturdza, un homme d’affaire roumain travaillant dans le secteur bancaire en Suisse. Eric I Sturdza a toujours aimé les roadsters anciens, mais il souhaitait quelque chose de plus confortable pour les longues distances.
Matthew Humphries, designer de l’Areomax a tenté de mélanger la modernité avec la coque classique rétro de l’automobile. L’habitacle est soigné et mélange habilement boiseries précieuses et cuirs plissés. Le résultat est sans appel, son concept plait. La marque anglaise a donc décidé une mise en production limitée à 100 exemplaires qui sont d’ores et déjà vendus. Parmi les acheteurs, on notera la présence de Rowan Atkinson (Mr Bean) qui n’a jamais caché son attirance pour les belles pièces mécaniques (il possédait une McLaren F1).
L’AeroMax est basée sur le châssis de l’Aero8 avec laquelle elle partage également le moteur, qui depuis 2008 est un V8 BMW de 4.8L et développant 367 ch. Pour la première fois chez Morgan, une boite séquentielle équipera une automobile.
Coté performances, Morgan annonce un 0 à 100 en 4.2 secondes, une vitesse de pointe de 270 km/h et 267 g/km de CO2 rejetés. Le prix de vente est « raisonnable » pour une automobile aussi exclusive et construite à la main : 124.000 €, auxquels s’ajoutent les éventuelles taxes.