Mercedes-Benz a pratiquement tout raflé lors de la saison 2003 de DTM en remportant neuf des dix courses du calendrier. Dès 2004, il propose une série spéciale et limitée basée sur la classe CLK pour marquer l’événement. La Mercedes-Benz CLK DTM AMG était née.
Produite à seulement 100 exemplaires et proposés au prix de base de 236 060 euros, la CLK DTM AMG embarque un moteur V8 de 5.5 litres, habituellement utlisé dans les gros ML 55. Avec ses 3 soupapes par cylindre et son double arbre à cames en tête, ce bloc à compresseur volumétrique délivre une puissance de 582 chevaux à 6100 tr/min pour un couple de 800 Nm à 3500 tr/min.
Pour faire passer les jantes alliage en 19 et 20 pouces chaussées de semi-slicks en 255/35 ZR19 à l'avant et 285/30 ZR20 à l'arrière, il a fallu élargir les ailes généreusement. Le spoiler avant dispose de prises d'air plus volumineuses que la CLK de base tandis qu'un diffuseur et un aileron en carbone prennent place à l'arrière.
Avec un poids à vide de 1690 kg, l'allemande ne fait pas dans les poids-plumes mais affiche malgré tout un rapport poids/puissance de 4 kg par cheval. Ses accélérations sont de tout premier ordre, le 0 à 100 ne réclamant que 4 secondes tandis que le 0 à 200 en demande 12.2. La vitesse de pointe est limitée électroniquement à 320 km/h.
Un an plus tard, en 2005, le constructeur propose une seconde série limitée elle aussi à 100 exemplaires, la CLK DTM AMG Cabriolet. Dotée de quatre places, là où le coupé n'en avait que deux, la version découvrable embarque la même mécanique. Sa vitesse de pointe est par contre limitée à 300 km/h. Les pilotes de F1 des flèches d'argent de l'époque, Mika Hakkinen et Juan Pablo Montoya s'étaient tous deux portés acquéreurs d'un exemplaire, proposés au tarif de 280 000 euros.
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