Fernando Alonso attend des progrès de sa R28 dès Bahrain et espère marquer des points tout comme à Melbourne et Sepang. Interview de l'espagnol...
Fernando, après une course phénoménale en Australie, vous avez décroché un point en Malaisie…
FA : « Oui, nous décrochons le point de la huitième place et il était impossible en Malaisie de pouvoir prétendre à mieux. C’est un petit point mais c’est un point tout de même. Nous savons que notre niveau de performance n’est aujourd’hui pas à la mesure des écuries leaders mais nous travaillons pour progresser et tenter de combler ce retard. Entrer dans les points doit être à l’heure actuelle notre objectif et nous devons aborder la saison par étape et continuer d’avancer. »
En quatre ans d’existence, vous avez remporté le Grand Prix de Bahreïn deux fois. Est-ce un circuit que vous appréciez ?
FA : « J’y ai en effet de bons souvenirs car je m’y suis imposé en 2005 et 2006 avec Renault. C’est un circuit atypique de par les vents de sable qui balaient la surface du tracé. La sensation au volant est très particulière car vous ne savez jamais vraiment quelles seront les conditions de grip d’un virage à l’autre et vous pouvez parfois vous faire surprendre. Les températures sont également très élevées mais nous en avons maintenant l’habitude après Melbourne et Sepang, où les conditions étaient là aussi relativement extrêmes. »
Quelle est selon vous la principale exigence de ce tracé ?
FA : « Sakhir est réputé pour être un circuit exigeant pour les freins. Leur usure peut être très importante et c’est un élément sur lequel nous devrons donc être vigilants, surtout en course afin d’être sûr de ne pas avoir de problème qui pourrait venir nous pénaliser si nous étions en lutte pour gagner ou sauver notre position. Dès les premiers essais de vendredi, ce sera un paramètre que nous garderons en tête et sur lequel nous nous appliquerons. »
Quelles peuvent, selon vous, être les ambitions de l’équipe pour cette troisième épreuve ?
FA : « Nous ne savons pas encore exactement quelle est aujourd’hui notre position dans le peloton. Nous savons que nous sommes en retrait par rapport à Ferrari, McLaren et BMW. Les places en Q3 sont chères et les points sont donc aujourd’hui encore difficiles à aller chercher. Nous avons marqué des points aux deux premiers Grand Prix, je pense que c’est ce que nous devons viser encore ce week-end à Bahreïn et tâcher de profiter de la moindre opportunité qui s’offrira à nous. Chaque course doit être envisagée comme un moyen pour nous de progresser. »
Interview réalisée par ING Renault F1 Team